1 Cf. Rapport de l’Ademe et Stratégie française pour l’énergie et le climat, Programmation pluriannuelle de l’énergie, Ministère de la transition écologique et solidaire, janvier 2020.
Massifier la réhabilitation thermique permettrait de répondre à deux grands enjeux de notre société :
Diminuer les dépenses des ménages.
Permettre à la France d’être au rendez-vous des engagements pris lors de la COP21 à Paris en décembre 2015. (2)
2 Lors de cette COP, 195 pays sont parvenus à un accord historique pour lutter contre le changement climatique et pour accélérer et intensifier les actions et les investissements nécessaires à un avenir durable à faible intensité de carbone. L’objectif central de l’Accord de Paris est de contribuer à la réponse mondiale à la menace du changement climatique.
Le territoire national compte près de 29 millions de résidences principales (6) (15,6 millions de maisons individuelles et 13 millions d’appartements). Parmi eux, 1,9 million (912 000 maisons et 978 000 appartements) sont classés dans les catégories A et B du Diagnostic de Performance Energétique (DPE).
Autrement dit, près de 7% du parc résidentiel a une consommation de Kilowatt-heure par mètre carré et par an (kWh/m².an) inférieure à 90. Des logements très peu énergivores donc.
A l’inverse, 4,8 millions logements (dont 2,9 millions de maisons et 1,9 million d’appartements) se retrouvent à l’autre bout du DPE, avec les étiquettes F et G, appelées « passoires thermiques ». Leur consommation dépasse les 331 kWh/m².an. Ces logements très énergivores représentent près de 17% du parc résidentiel.
6 Chiffres du 1er janvier 2018, Service des Données et Études Statistiques (SDES), ministère de la Transition écologique et solidaire, « Le parc de logements par classe de consommation énergétique », septembre 2020
EXTRAIT DU RAPPORT SICHEL Mars 2021
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